La dualité mouvement-repos dans la troisième hypothèse du "Parménide" de Platon
- Authors: Genna, C.
- Publication year: 2025
- Type: Contributo in atti di convegno pubblicato in volume
- OA Link: http://hdl.handle.net/10447/687363
Abstract
Les dialogues de la maturité de Platon sont centrés sur l’art de la dialectique, comme on peut lire surtout dans le "Parménide" et dans le "Sophiste". Dans ces deux dialogues le concept d’être est strictement lié à la dualité mouvement-repos. La dualité mouvement-repos, exposée dans la troisième hypothèse du "Parménide", ramène aux thématiques de l’école d’Élée : d’une part par le concept d’être élaboré par Parménide et d’autre part par le concept de mouvement conçu par Zénon. Le dialogue, dont le titre est dédié au chef de l’école d’Élée, est composé de deux parties. Dans la première partie, par le biais du personnage de Parménide, Platon remet en cause la théorie des idées, qui avait été interprétée par ses élèves comme une forme caractéristique d’ontologisme ; dans la deuxième partie du dialogue, en revanche, Platon, toujours par le biais des argumentations du personnage de Parménide, assume la dualité être-ne pas être à travers les concepts de mouvement et de repos. Ainsi il faut s’arrêter sur la troisième hypothèse du Parménide (155e-157b) : simultanément de l’un on peut soutenir ou nier tout par rapport aux deux premières hypothèses ; 1) si l’un est, on ne peut rien affirmer de lui (137c-1142a), 2) si l’un est on peut affirmer tout de lui (142a-155e).